Les taux d’intérêt, qui n’ont jamais été aussi bas, invitent les Belges à se lancer et à investir dans l’immobilier. A condition de pouvoir se le permettre. Une maison, un appartement sont loin de se révéler à la portée de toutes les bourses. C’est pourquoi, il est peut-être temps d’envisager un achat immobilier qu’on dit « alternatif ». Parmi les possibilités qui s’offrent à vous, avez-vous pensé à kot pour étudiant ?
L’argent sur votre compte d’épargne rapporte une misère. Investir dans l’immobilier, c’est presque toujours un bon choix. L’avantage de l’achat d’un logement pour étudiant est que le prix initial est relativement « bas » en comparaison avec d’autres projets résidentiels.
Toutefois, si la demande de chambres pour étudiants a longtemps été largement supérieure à l’offre, ce n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui. Elle a tendance à trouver son équilibre. Raison de plus pour offrir à la location un lieu qui fasse la différence. L’aménagement intérieur est bien sûr très important mais la localisation du bien n’est pas moins essentielle. Visez un quartier proche d’une université ou d’une haute école ou choisissez un environnement qui, sans être dans la proximité immédiate de l’un ou l’autre établissement, est réputé pour accueillir une population de jeunes gens qui aiment y vivre et s’y distraire.
Pour le moment, vous pensez investissement mais qui sait si, dans quelques années, votre kot ne tombera pas à point nommé pour accueillir votre enfant, lorsqu’il aura à son tour entamé des études ? C’est typiquement une situation win-win. Pendant les années où votre fils ou votre fille logera dans le kot, le montant que vous auriez consacré à un loyer ira nourrir votre investissement, qui sera ensuite assuré par les nouveaux locataires qui succèderont à vos enfants. Sans compter que, comme ce sont généralement les parents qui prennent en charge le coût locatif d’un kot, vous ne risquez pas de rencontrez des difficultés pour encaisser votre dû.
Encore une fois, tout dépend de la façon dont le kot sera aménagé. Pour peu que vous ayez opté pour un bien de qualité, certes fonctionnel mais qui soit pourvu de tout le confort nécessaire, vous avez de bonnes chances de fidéliser votre futur locataire. La durée moyenne d’un cycle d’apprentissage est de 4 ans. Quatre longues années où vous n’aurez pas à vous préoccuper de trouver un nouveau locataire. Surtout, ne faites pas l’impasse sur les raccordements TV et Internet et visez le haut débit. Sinon, ce sont vos revenus locatifs qui risquent de connaître une brusque déconnexion.
Le marché des kots ne risque pas de connaître une crise subite. Ce n’est pas demain la vieille qu’une majorité d’étudiants décidera de revenir poser ses valises chez papa et maman ou que les bancs des différents établissements d’enseignement supérieur seront désertés. Et ça d’autant que l’enseignement en Belgique continue à attirer de plus en plus d’étudiants étrangers, pour lesquels il est tout simplement impossible de faire la navette. C’est pourquoi, si vous souhaitez revendre votre bien, vous êtes assuré de trouver rapidement acquéreur, tout autant que de faire un bénéfice proportionnel au nombre d’années durant lequel vous en aurez été propriétaire.
Depuis le 1er janvier 2018, les règles qui régissent les baux étudiants ont changé. Voici à quoi les uns et les autres s’engagent désormais :