On entend souvent dire aujourd’hui que l’investissement immobilier est sûr… plus sûr que l’investissement en bourse. Mais qu’en est-il réellement ? Comment calculer le rendement de votre investissement ? Sécurité et rendement : renseignez-vous sur les avantages d’un tel investissement avant de passer le cap !
L’investissement immobilier est-il plus sûr que l’investissement en bourse ?
Bourse ou immobilier : quel est le meilleur investissement ? Le débat est long et sans véritable consensus ; car le type d’investissement pour lequel opter dépend d’emblée de la situation fiscale, matrimoniale, de la capacité d’épargne, du goût du risque, etc. de chacun.
Si vous êtes de nature plus prudente, vous préférez certainement investir dans l’immobilier. En effet, contrairement à l’investissement en bourse, investir dans un bien immobilier est concret et tangible. C’est pour cela que l’on parle d’« investir dans de la pierre ».
Les marchés financiers sont instables, volatiles et il est difficile de prévoir si le cours d’une action va monter ou baisser. En misant sur les marchés financiers, vous pouvez tout autant vous retrouver grand gagnant, que tout perdre en quelques jours.
On ne vend pas une maison ou un appartement aussi souvent que ce que l’on vend des actions. Ainsi, le marché de l’immobilier connaît moins de fluctuations et les baisses de l’immobilier sont beaucoup moins « brutales » qu’en bourse.
Rendement locatif d’un investissement immobilier
Lorsque l’on parle de rendement locatif, on désigne en réalité les revenus locatifs d’un bien immobilier. En 2019, le rendement locatif belge brut moyen pour de l’immobilier résidentiel se situe entre 3 et 6 %.
En règle générale, ce pourcentage varie énormément selon plusieurs facteurs : localisation du bien, quartier, ancien ou nouveau bâtiment… Dans des zones dites « tendues » (à des prix et des loyers plus élevés), comme Bruxelles, ce chiffre peut descendre jusqu’à 3 %.
Dans le secteur du marché secondaire (appartement non-neufs), obtenir un rendement brut de 4 % est déjà très satisfaisant. Cependant, même si le prix d’achat d’un bien immobilier non-neuf est moins élevé par rapport à un bien neuf, les loyers sont également généralement moins élevés et les charges de réparation et d’entretien sont, par contre, plus élevées sur le long-terme. Le rendement du marché secondaire n’est donc pas nécessairement meilleur.
Mais qu’est-ce qu’un rendement locatif brut et comment le calcule-t-on ?
Imaginons que vous ayez acheté un appartement pour 200.000 €, avez déboursé 30.000 € en frais d’acquisition (frais de notaire et droits d’enregistrement) et le louez pour le prix de 800 € par mois. Divisez le loyer annuel (800 € X 12 = 9600 €) par le prix total du bien (200.000 € + 30.000 € = 230.000 €) et multipliez le résultat par 100. Vous obtenez 4.17 %. Il s’agit du pourcentage de ce que rapporte votre bien grâce à sa mise en location.
N’oublions toutefois pas qu’il s’agit d’un rendement brut et qu’il faut en déduire différents taxes et frais ; dont, par exemple :
- Les frais d’assurance ;
- Des frais d’entretien ;
- D’éventuels frais de réparation ;
- Les frais d’agence pour trouver des locataires ;
- Le chômage locatif : il est possible que votre bien ne soit pas tout le temps loué. On parle alors de vide locatif. Ce dernier impacte votre rendement puisqu’un mois représente 8,33 % (un mois sur douze) de votre recette annuelle.
En résumé
- Investir dans l’immobilier est tangible et concret ;
- Le marché de l’immobilier connaît moins de fluctuations qu’en bourse ;
- Si l’on ne peut pas réellement argumenter en faveur de l’investissement en bourse ou de celui de l’immobilier en termes de rendement ; on peut néanmoins affirmer que l’investissement immobilier présente une dimension de sécurité ;
- En 2019, le rendement locatif belge brut moyen (les revenus locatifs) de l’immobilier résidentiel se situe entre 3 et 6 % mais varie selon plusieurs facteurs. Il ne faut cependant pas oublier de déduire frais et taxes de ce montant pour avoir une idée du rendement locatif net.